Textes
Je croyais
J'ai fait un rêve
( 1er album)
Je croyais que l’homme pouvait vivre en paix
Et se laisser mener à ses idées rêvées
Mais il est rangé et surveillé de près par des forcenés
Je croyais que l’homme pouvait se faire confiance
Mais il tourne la clef pour mieux se barricader
Son Beretta chargé est bien caché, car on n’sait jamais
Je croyais que l’Homme respectait ces sœurs
Formatées par des magazines,
Elles sont vendues derrière des vitrines, c’est comme à l’usine
Je croyais que l’Homme respectait ces frères
Mais il préfère lui faire la guerre et décorer ces assassins
Je trouve ça malsain ;
Je n’pensais pas que l’homme pouvait s’entretuer, s’armer de nucléaire
Pour s’approprier les biens de la terre où nous sommes tous nés.
Je croyais Je croyais…
Je croyais que l’Homme avait tout dans sa main
mais il préfère le trafic des enfants des organes des forêts ( bande d’enculés )
pour une sale monnaie.
Je croyais que l’Homme était bien plus malin
à ne pas croire ces requins politiciens affamés,
Sans vous parler des curés.
Je croyais que l’homme ne pouvait que s’aimer
Et admirer la vie, s’accorder rayonner sur la Terre notre mère
Sans trop l’épuiser.
Toustem
( 1er album)
Adishat’s a touts
Qué souy lou fabien , adare qu’ets baou parla de caouques souvenençes en patois, la lengue dou meins gran pails, de la mi gascogne , de moun pais.U lengue qué danse o perfum de hum é dé huec l’hivern, de castagne a la basse, de éougères l’estiou é dé pin au printémps.
Las mis vacances coumenceben a l’aubette , au cantic dou hasan , la pendule qué sounèbe a cade ore.
Un cop déjounat , qu’aneben travaillaa las couéntes ; oh las journades qu’eren hort pleinies au soun dou tractour, a l’aulou dous camps dé poulailles, de porcs , de bourret…
A mijourn , qu’aben toustem las histoères dous factur é toustem qué blaguèbem
Qué sentibe lou vin é tabein lou bouilloun de poule.
L’hivern qu’habé jambouns en pindan, saucisses, tripes é quaques arrésins.
Qué sentibe boun la bite a case de mami .Pendent qué lou papé hasé lou soun bec, qu’aneben ha batailles de tanocs , lou s pés den lou mioc é qu’aneben mounta boutocs den lou bosc.
A cuate ore , qué minjeben lou paté é la tourtière dé la mia gran mai débat lou gran casse ; é lou sé, qu’ère soupe é encouère pioc, toustem.
E après touts au leit
Lou dimecre , qu’ere journ dé marcat, cuan lou gran pai s’eren rasat la barbe , qu’ère hort broy den lou soun costume dou dimèche é débat lou soun capèt …
E qu’eren partit entà Villeneuve cerca pouraille , bebe un cop’ dé blan é minja un tros de pastis en escoutan broilles histoères…é moun diou , qu’én i havé.
Lo dimèche , y habé la mésse , qué pregabe aou boun diou qu’en bailléssi un boune amasse, cantaben caouques cantics é baillèbe caouques sos a moussu curé !
E lou dioun, que tourneben aou camps .Praube ,y ‘abé toustem travail …toustem toustem
N’é sabet pa coum souy urous d’esta basut a la borde , au meil dous piocs, douc pouloys ..
Las Lanes qué sou lou mein berceu , la cunière comme dit mami .
Adare , tout qu’ a cambiat , qué minjebe la pizza deban la télé mouhome
Téh , ju quet’ dise , qu’es ataw, qué triste
Anem, que l’ore en de jou d’ana escouta las histoères dous papès entaou « peyrina »o « naoutan ».
La péndule que soune encouère !
Toustem qué soune
On n'avait plus à obéir sans savoir pourquoi
Et n'importe quoi.
On re-définissait la vie et les valeurs des humains,
Finis les pantins.
Tous les enfants du monde avaient pain dans leurs mains,
et ne jetaient rien.
et l'on passait son temps à partager s'entraider
et s'écouter.
l'on respectait la terre et la mère nourricière
je t'aime.
l'on chantait la vie, les caresses du bonheur, à toute heure.
Refrain :
J'ai fait un rêve un arc-en-ciel redonnant les couleurs à nos raisons
Il y avait le soleil pour éclaircir nos directions et puis la lune
J'ai fait un rêve un arc-en-ciel redonnant les couleurs à nos raisons
Il y avait le soleil et puis la lune.
Il n'y avait pas de racismes pas d'armes ni de starlettes
On n'coupait pas les arbres pour y mettre des gratte-ciel
On n'enfermait personne en guise de punition
Il y avait des maisons pour tout le monde recouvertes de solaire
Il n'y avait pas de voitures polluantes, juste des montgolfières
Il n'y avait pas de télé ni de montre ni ni ni de frontières
Pas d'argent, pas d'police, pas d'famine, pas d'béton, pas de guerre,
Pas d'esclave, pas de nucléaire, pas de politique, ni d'autoroute
Pas de colère, ni de compet', ni d'maladies ni d'président.... Que des lutins !
Refrain.
Il était chouette mon rêve, il y avait du silence, de la joie, du pardon, du respect, des sourires des merveilles, des câlins des fleurs des oiseaux des dauphins des éléphants des papillons, des enfants, des fontaines des anges, de la vie, de la lumière , elle , des humains à plein temps.
Des rêves, des arcs-en-ciel chaque matin un bon soleil, la lune et plein d'amour....
Refrain.
...Et la lune, pas que pour des prunes.
Pour la paix
Il est né d’un pays ou il pleut la colère,
d’un état pourtant voisin qui veut contrôler la terre.
Lui voulait dominer ses petits doigts de pieds,
pour marcher dans le sable, propager la paix.
Je veux tendre ma main à ce petit Africain,
qui a subit la guerre sans comprendre pourquoi,
Face à lui la terreur, lui voulait du bonheur,
ils lui ont volés ses sœurs, le laissant dans la peur.
Je préfère mon petit Africain avec ses rêves et ses ailes,
face aux hommes de guerres avec leurs médailles et leurs flingues.
Ils lui ont donné la mort, tout prêt du port de l’envol, la porte bonheur mais il reviendra dans un autre corps continuer ses pas de paix…pour la paix.
Tout le monde a compris qu’il y en a d’autres sous le tapis
pour le bien des couillons, dictateurs politiques.
C’est pour ça que je ne vote pas, le bonheur n’est pas là …..Il est là !
Je ne voudrais plus pleurnicher en regardant ces orages,
juste un soleil de paix, de raison et de partage.
Je sais bien que c’est bateaux, mas on est tous matelot, hissez haut !
Y’en a marre de ses pirates, on peut dire qu’ils ont fait leur temps, leur massacres, alors changeons de cap…
Je veux tendre ma main à ce petit Africain,
Je veux tendre ma main pour le bien des humains.
Old school
Old school
Écoute ça, je te propose là un hip-hop plutôt « old-school ».
Ma chair de poule roucoule une foule qui s'écroule.
Ce n'est pas une musique d'ici, certes mais elle m'aide à balancer des idées.
La bêtise est universelle, le hip-hop sort aussi d'mon pays Landais.
Pas de casquette à l'envers ni de mots en verlan.
Je survis au temps moderne en éclats de vers
Versant des moz'ars'chi'chauds pour célébrer le mariage de la pensée à la voix lactée.
J'ai des crayons de douleurs et des maux à colorier.
Mon jogg lui est resté au vestiaire, pas de tenue pour activer mon exutoire paratonnerre.
L'habillage en «Tunning» comme si chaque jour était un «casting» ne me correspond guère, je me mélange dans l'arbre de couleur, digérer la noirceur du monde en guerre.
Je me retrouve dans ma musique et mes paraphrases sages comme des prières.
Je recycle le passé et parle à présent du destin qui déroule sa frise en crise.
Mes feuilles se remplissent et tombent tel un automne en phase de convaincre la brise.
J'suis à la conquête du saint homme.
À la recherche du bonheur.
Page blanche et plume d'ange, je vide ma besace qui dérange.
Je m'intéresse à l'avenir car c'est là que j'ai décidé de suivre mes envies.
Je collectionne mes écrits comme on ramasse des balles sur le cours de la vie.
Service désarmé, je creuse le sujet avec abus de rébus.
Pas d'esprit de revanche, je voudrais juste m'éviter de rêver mains menottées.
Support old school minimaliste, deux notes se promènent m'accompagnant sur ma piste blanche comme l'albâtre scrutant l'horizon utopiste pour devenir améthyste.
Je postillonne mes mélodies couleurs do-ré, je crée ma thérapie avec Amour compassion et beauté.
De chair et d'âme, je tourne mes vers luisants flambant neufs pour l'humanité.
Moi, je veux voir la vie en rose, verte, bleue et jaune sans hostie d'ortie ni aumône.
J'prend le large et dévoile la conquête du paradis d'ici, même si il faut le partager avec des prisonniers de la vie.
Trop sensible à l'envers du décor, je cible mon art, déclenche des attentions qui se répercuteront en réactions.
Vont-ils s'approprier les océans, la lune et mes étoiles?
Je recharge mes cartouches, conjuguer le bon sens sur ma toile.
Drapeau blanc, j'débouche boulevard des airs, mon troisième œil activé.
Je suis le rap As de cœur pour soulager mes aigreurs,
la mauvaise herbe pour les éloignés du jardin secret.
Écoute ça mum, c'est de l'art Monique.
Terre féconde aux fées diverses, je chante, coq actif,
j'évite le skyrock hâtif, ma plume détache mon enclume pour colorer ce choléra.
Gascon en voix d'explosion, licence de grande gueule, marathonien de l'espoir, charmeur de bonheur, je hisse mes ailes, révèle mon échappatoire, mon histoire.
Que sonnent les trompettes de la renommée face aux murailles à nouveau bétonnées.
Je veux du vrai, je veux une farandole « old school », rassembler l'monde entier, son reflet sur mon pavillon argenté.
Je suis à la recherche du bonheur.
Berceuse en prélude, j'aspire à cette ère de fugue.
Le saule pleureur puise ses racines dans les larmes du poisson, moi dans celles du soleil doré.
Je me restaure pendant que d'autres restent au rang.
Ptetre que je file au off mais j'évite ce sentier de rout'in.
Le saule pleureur puise ses racines dans les larmes du poisson, moi dans celles du soleil doré.
L'enfant au tambour
Encore enfant, enfin je me comprend au fond.
Je ne sais rien au delà des frontières.
La ligne d'horizon est ma seule barrierre.
Pas après pas, je fuis le passé, j’avance, je fais ma vie.
La vie est un jeu, je ne veux faire que ce que j’aime.
Laisse-moi aller ou le vent me mène.
Laisse moi le temps de me planter que je cultive mon paradis.
Je dirige mon harmonie ici, priorité à la vie.
Je suis fils du vent, fils de la terre de mes parents.
L’univers m’interpelle,
Laisse-moi déploiyer mes propres ailes.
Juste une sonatine de tendresse, désacord des enchantés.
J’ai vu la haine et la pitié, je me soulage de ces faits.
Petit indien chante la paix.
Une seule arme, un sourire,
quelques larmes pour le pire.
Laisse-moi jouer, déguster cette tonalité…
Risque de vers gras sur la portée.
Ma plume chargée, j’ai besoin d’une virée.
Oui je suis un sauvage,
je me charge de mes pensées, je me charge de mon voyage.
Envolé sur une musique de chambre,
Au royaume des reves, je suis membre.
Oui, envie de croire que la nature fait de belles choses
Autre chose que piétiner la rose.
Que l’horreur garde ses distances, j’ai déja mon alliance.
Aimanter à la vie, sans ennuie, seul maitre de mon temps,
Je suis l’enfant qui collectionne l’instant présent.
Je vagabonde avec les cartes que j’ai en mains.
je compte jusqu’a 100, recouvre de sable les taches de sang.
Un conte de fée au faits merveilleux coloré par mon orc chestre
Je veux sentir cet or chidée, mon ami terrestre.
Toi humanité me choque avec ton syndrome du carnage.
Laisse-moi respirer, avancer dans de beaux paysages
Jeu de la vengence de la gloire ou de la beauté, le sample est bien rayé
Des jeux qui apelle la violence et puis
Tu me bouscule avec ta télé et ton arogance.
Je n’aime pas toutes tes idées,
Laisse-moi tenter de t’inviter.
Tout le monde veut sauver son totem,
mais personne n’osent se dire qu’ils s’aiment.
Tu joue a Cache-cache avec tes pensées? La partie n’est pas terminée.
Naufragé d‘un hymne périmée, laisser moi chanter ce qu’il me plait.
Voici mon ramage aussi sage que ce plumage.
Je me la joue en sourdine, coquillage et montage.
Je tape aussi le tambour, je suis missionnaire de ma cour.
Tous pour un et un pour tous, je ne serais clone pour toujours.
Moi je suis au large du monde ero ique.
Je danse sous les rayons du cirque magique.
Sache que mes choix m’appartiennent,
Ils ne sont pas tout roses mais ils sont ma musique.
Laissez moi rêver, laissez moi rêveiller
Je repars voir ma plante, une plante qui insiste,
elle joue son spectacle a tue-tête, ici sur la meme piste.
Elle s’emmerveille à chaque voyage d’une simplicité
Un tableaux parfait, une réalité à admirer, à s’inspirer.
La nature nous conte de belles histoires.
Elle mérite sa majuscule, elle mérite d’y croire.
Tu me crois dans une bulle, mais non, mon cheval a lâché ses bascules,
Laisse-moi grandir de ces yeux triomphants
La vérité sors de la bouche des enfants.
Laissez moi rêver, laissez moi rêveiller